Catherine Berenblit grandit dans un environnement où les valeurs de partage et d’ouverture sont cardinales. Très tôt, elle acquiert un goût certain pour l’autre et s’investit dans son quartier. « J’organisais des événements et j’aidais les personnes âgées à faire leurs courses ». Sans être engagée dans une association, Catherine aime alors prendre part à la vie de la cité.
Diplômée en ergonomie, elle démarre sa carrière dans un cabinet de conseil et intervient alors dans des secteurs professionnels aussi différents qu’enrichissants intellectuellement : armée, Comédie française, contrôle aérien et EDF. « C’est comme ça que j’ai découvert l’entreprise. J’y ai été recrutée en 2001 ».
Elle découvre le Fonds Agir Pour l’Emploi groupe EDF lors des campagnes de placement de l’intéressement. Favoriser l’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi, ça résonne en elle. « Ce qui m’a aussi plu c’est que l’entreprise s’engage aux côtés des salariés donateurs pour une mission sociétale ». Elle donnera alors fidèlement chaque année. Pour elle, « il ne s’agit pas tant de donner de l’argent, mais plutôt des moyens au FAPE ».
S’investir en tant que bénévole dans une association, Catherine y réfléchit immédiatement en arrivant en retraite. Rester tranquillement lire dans son canapé, très peu pour elle. « Je voulais rester active, conserver une occupation cérébrale. J’ai alors rapidement pensé au FAPE ». Début 2025, elle se manifeste auprès du fonds et après plusieurs immersions lors des réunions du comité d’engagement, elle devient instructrice. « J’ai alors bénéficié d’un accompagnement par un instructeur confirmé pour prendre en main mes premiers dossiers de demande d’aide financière. Et ensuite je me suis lancée ! »
Aujourd’hui, avec près d’un an de recul, Catherine retire beaucoup de satisfaction de cet engagement. « C’est toujours intéressant de se confronter à des univers qu’on ne maîtrise pas déjà. Et puis, à titre individuel, ça me permet de rencontrer des gens, sympathiques qui plus est ». Les comités d’engagement sont en effet l’instance collégiale du FAPE où les instructeurs et experts présentent leur analyse et formulent un avis sur la demande de financement.
« Etre bénévole au FAPE accorde une grande liberté d’organisation : on choisit le nombre de dossiers qu’on souhaite analyser chaque mois et on y travaille quand on veut. Ca ne nécessite pas de se libérer chaque semaine à jour fixe ». Cet engagement à la carte permet à Catherine de consacrer du temps à son père vieillissant. Maintenant qu’elle maîtrise son emploi du temps, elle a décidé de prendre un second engagement : « le 2 décembre, je commence une activité d’écrivain public au sein d’une association pour personnes malvoyantes ou aveugles ».
En guise de mot de la fin Catherine souhaite passer ce message : « si on n’a pas le temps quand on est est salarié, on peut déjà commencer par donner au FAPE, puis à la retraite y devenir bénévole. C’est une bonne expérience. Ça permet à la fois de découvrir un milieu extérieur à l’entreprise qui est loin d’être favorisé et c’est stimulant intellectuellement ».









